En 2010, alors que le groupe The Cranberries venait de se reformer et entamait une tournée européenne, j’ai eu l’immense chance de m’installer — le temps d’une interview — entre la chanteuse Dolores O’Riordan et le guitariste Noel Hogan, dans une petite pièce à Paris. Moi, simple rédactrice de webzine rock (Startrack Crush), j’étais face à deux figures mythiques de ma chambre d’adolescente… et le trac ne s’était jamais autant fait sentir.


Le décor : Paris, un été, et l’émotion

C’était au mois de juin, à Paris — la ville, le soleil, l’air chaud. The Cranberries étaient là, dans cette phase de retour après leur pause, prête à redonner vie à leurs classiques.
Quand je suis entrée dans cette pièce minuscule, j’ai pris conscience de l’immensité de ce moment.

  • S’asseoir entre Dolores et Noel.

  • Être entourée par l’histoire de « Zombie », « Linger », « Dreams ».

  • Se dire que j’étais supposée poser des questions — en anglais — à deux icônes du rock alternatif qui avaient bouleversé mes années d’ado.


Le trac, l’admiration et… la joie de comprendre

Quand j’ai vu Dolores sourire, et Noël me faire un regard complice, j’ai immédiatement senti ce mélange : l’admiration pure + le trac fébrile.
Je me demandais : « Et si je ne comprenais rien ? Et si mon anglais rendait tout cahoteux ? »
Et puis miracle — tout s’est passé. Les mots ont circulé, la conversation a roulé, j’ai compris. Ouf.
Il faut dire que leur retour avait été long, et cette tournée européenne marquait un nouveau chapitre.


Mes archives préférées

Je ressors ces archives aujourd’hui, non seulement pour les partager avec vous, mes lecteurs, mais pour vous inviter dans cet univers : celui d’une journaliste rock, folle de musique, qui a osé franchir le pas.
Merci d’être ici, merci de voyager avec moi.

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